Vers à soie
Décembre 2019


En marge de cette cérémonie funéraire, j'ai eu la possibilité de voir comment se fabriquait la soie. Une de mes belle-sœurs m'a montré son élevage de vers à soie. Les vers de 2 mm à l'éclosion sont placé sur des plateau couvert de feuilles de mûrier. Les feuilles du mûrier blanc sont l'alimentation préférée du ver à soie, donnant la soie de meilleure qualité. Le Bombyx mori est inconnu à l'état sauvage. C'est un produit tout à fait artificiel de sélection par élevage appelé sériciculture, avec une grande variété de lignées et de races qui diffèrent par la couleur et la qualité de la soie, la dimension et la forme du cocon, le nombre de générations annuelles. Après 4 mues successives le ver a une grandeur de 40 à 80 mm (photos 1-6).
Vers le 8e jour après la 4e mue, l'appétit des vers diminue et on les voit se déplacer rapidement, leur corps devient jaune ambré. On dit que le ver est mûr. Ils sont déposés sur une claie qui peut être des rameaux de bruyère, mais ma belle-sœur utilise un grillage de fils de fer (photos 7-10). La chenille monte dans ces "faux branchages" pour procéder à la formation de son cocon. C'est à ce stade que le bombyx produit la précieuse fibre sécrétée en une bave abondante qui, en durcissant, se transforme en un fil unique de soie brute avec lequel la chenille se fabrique un cocon. Ce fil mesure entre 800 et 1500 mètres de long.
Les cocons sont ensuite étouffés dans des étuves de 70 à 80 °C, puis trempés dans l'eau bouillante pour que le grès (ou séricine, colle naturelle protégeant les brins) se ramollisse. Chaque cocon n'est fait que d'un seul fil appelé bave. Pour trouver l'extrémité de chaque fil, on remue constamment les cocons avec un petit balai de paille de riz. Celui-ci sert à accrocher les premiers fils de dévidage. Chaque fil étant trop fin, on en réunit plusieurs (une dizaine) lors du dévidage. Ceux-ci se soudent entre eux grâce au grès, lors de son refroidissement. Les fils sont enroulés sur des « dévidoirs », la soie est alors dite soie « grège ». Celle-ci est ensuite enroulée sur des écheveaux. Un kilo de soie grège s'obtient avec huit à dix kilo de cocon (Réf. Wikipedia).


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